Innovation : comment la protéger de sa conception jusqu’au dépôt d’un brevet ?

Dès les prémisses de la conception d’une innovation et avant toute démarche de dépôt doit se poser la question de la protection de cette innovation, d’autant que celle-ci peut être assurée par différents régimes juridiques.

Ainsi, pour déposer une demande de brevet ou protéger l’innovation par le secret des affaires, il est impératif que celle-ci réponde aux critères de recevabilité, à savoir la nouveauté pour le brevet ou la préservation du secret.

En effet, une invention n’est brevetable que si elle est nouvelle au jour de la demande de dépôt, c’est-à-dire qu’elle ne doit pas porter sur une innovation qui a déjà été rendue accessible au public, quel que soit le moyen et la forme de cette présentation au public. Il en est de même du secret des affaires qui doit demeurer confidentiel.

Or, conserver le secret sur une innovation pendant son développement, qui peut parfois durer plusieurs années et qui peut faire intervenir de nombreux contributeurs, peut s’avérer extrêmement difficile.

Maître Cyril FABRE, avocat intervenant en droit de la propriété intellectuelle et associé au sein du cabinet Ydès Avocats, nous expliquera ce que recouvre cette condition de nouveauté et de secret et nous conseillera sur les actions à mettre en place afin de pouvoir préserver la protection de l’innovation avant son dépôt. Il nous expliquera également comment réagir dans le cas où cette invention est divulguée avant son dépôt.

Ce webinar s’adresse principalement aux directions générales, juridiques et techniques des entreprises innovantes, des jeunes entreprises (start-up) qui veulent mettre en place une politique de protection de l’innovation, notamment par brevet.

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Preuve numérique : évolution et état des lieux

Les critères techniques de constats numériques ont été posés par la jurisprudence puis repris par la norme NF Z67-147 du 11 septembre 2010 notamment ; les constats (APP notamment) respectant ces critères ont depuis pu passer du statut de simples renseignements à celui de preuve admise en justice, étant souligné que les constats d’huissier doivent tout autant se conformer à ces critères techniques pour présenter également une force probante.

Ce webinaire sera animé par Julie Gringore, avocate associée et spécialisée en Propriété Intellectuelle au sein du cabinet Derby Avocats.

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